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Découverte de la ferme FADaMa : L’apiculture au cœur de la diversification agricole (Interview)

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Découverte de la ferme FADaMa : L’apiculture au cœur de la diversification agricole (Interview)

GPD by GPD
octobre 6, 2025
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La Ferme Agricole Dan Malam (FADaMa) s’impose comme un acteur clé dans la diversification agricole au Niger. Fruit de plusieurs années de combat et de détermination, elle produit aujourd’hui du miel. Son activité apicole lui donne une place de choix. Pour en savoir davantage, nous avons rencontré Madame Nana Hadiza, Directrice de la ferme, pour comprendre leur parcours et leur engagement dans l’apiculture.

Depuis quand produisez-vous du miel à FADaMa, et pourquoi avoir choisi cette activité ?

Permettez-nous d’abord de vous présenter en quelques lignes notre ferme. FADaMa, ou Ferme Agricole Dan Malam, porte notre nom de famille. Elle a vu le jour il y a 5 ans. À sa création, nous étions uniquement dans la production maraîchère. Avec le temps, il nous arrivait de produire en grande quantité, mais à cause du voisinage avec le Nigeria, où les produits sur les marchés sont moins chers, nous ne nous retrouvions plus. C’est alors que nous avons songé à la transformation, afin de favoriser la conservation des produits sur le marché et contribuer à la diversité alimentaire dans la région.

Pour ce faire, au sein de FADaMa, nous disposons d’un parc animalier où nous expérimentons l’embouche et la production laitière. Là également, à certains moments de l’année, nous faisons face au manque de fourrage, tant au niveau de la ferme (Bandé) qu’au niveau du département. Nous avons donc jugé utile de nous lancer dans la production fourragère et d’aliments pour bétail. Ceci afin de faciliter l’accès à l’alimentation du cheptel et accroître l’économie familiale.

Pour revenir à la question : pour celui qui connaît la zone de Bandé, il sait qu’elle dispose de nombreuses potentialités forestières et constitue un grand réservoir de biodiversité. Située dans la partie soudanienne du Niger, elle présente une grande capacité en régénération ligneuse et arbustive. Cette zone offre un relief très favorable, avec des vallées qui constituent une banque de ressources pour certaines espèces comme le Tamarindus indica, le Faidherbia albida, le Ziziphus mauritiana, Parkia biglobosa, etc. Elle présente également une bonne disponibilité et distribution d’espèces mellifères, ainsi que des ressources en eau. Ceci est un facteur clé pour la production d’un miel de qualité.

En dehors de cette richesse naturelle, le voisinage avec le Nigeria constitue un débouché important et permet un meilleur accès aux ressources. Retenons aussi que ces conditions ont permis de développer un savoir-faire local inestimable dans le domaine apicole. Toutes les conditions sont donc réunies pour le développement de cette activité, notamment pour favoriser la pollinisation et valoriser les potentialités locales. Cela fait donc 2 ans que nous produisons du miel à FADaMa.

Quels types de ruches utilisez-vous (artisanales, modernes, kenyane, Dadant), et combien en avez-vous ?

À FADaMa, nous avons une diversité de ruches. Nous avons commencé avec des ruches kenyanes et Dadant. Malheureusement, nous étions confrontés à des difficultés de pollinisation. Des spécialistes avec qui nous collaborions nous ont expliqué que cela était dû au fait que les abeilles n’étaient pas habituées à ces modèles ; il ne serait donc pas facile de les occuper. C’est alors que nous avons établi une stratégie qui a bien marché : nous plaçons une ruche traditionnelle à côté de chaque ruche moderne et utilisons la même technologie. Cela a très bien fonctionné.

Il est important de souligner ici le rôle qu’ont joué les connaissances locales. Grâce à ce savoir-faire, nous avons su allier le moderne au traditionnel, nous avons su imposer ces technologies aux abeilles. Cette collaboration avec les producteurs locaux a permis de vulgariser l’utilisation des ruches modernes dans la zone.

Quelle est la capacité moyenne de production de miel par ruche ?

La capacité de production varie selon le type de ruche et la saison. Les productions les plus importantes sont enregistrées en période de floraison, et les plus faibles au début de la saison des pluies, période où il y a moins de fleurs, ce qui réduit également le déplacement des abeilles. Cette capacité dépend aussi de la nature de la ruche : les ruches traditionnelles occupent plus d’espace et sont difficiles à déplacer, tandis que les ruches modernes permettent de couvrir une grande superficie, sont plus faciles à exploiter et plus rentables. Nous profitons de cette occasion pour solliciter un meilleur engagement pour la protection des abeilles. Nous le faisons déjà avec l’aide de spécialistes en environnement, mais cela reste insuffisant. Les abeilles jouent un rôle clé dans la régénération naturelle, la pollinisation des champs et jardins, etc. Il est donc crucial de créer les conditions favorables pour qu’elles puissent continuer à maintenir l’équilibre biologique de la zone.

Quelles sont les étapes principales de la production du miel, de la récolte à la mise en pot ?

Premièrement, il y a l’identification de l’emplacement, la préparation de la ruche, la pose de la ruche, puis le suivi après colonisation. Une fois la production lancée, on procède à la récolte d’une partie du miel en laissant l’autre pour garantir la continuité. Ensuite, le miel est traité en plusieurs étapes : filtration, tamisage, puis mise en pot, avant d’être mis en vente. Il faut retenir que tout ce travail est rendu possible grâce aux connaissances endogènes. Nous travaillons en parfaite collaboration avec les producteurs locaux, grâce à qui toute une science a été développée autour de l’apiculture. Aujourd’hui, notre miel est commercialisé dans la sous-région, et même jusqu’au Moyen-Orient, notamment à La Mecque.

Disposez-vous d’une unité de traitement ? Quelles technologies y sont utilisées ?

Oui. Après un an d’expérience avec une technologie artisanale, nous avons décidé de moderniser notre unité de transformation. Nos équipements, commandés du Maroc et de la Chine, concernent surtout la séparation du miel et de la cire, le traitement pour éliminer les impuretés, le conditionnement, etc.

Nous avons mis en place cette unité pour garantir un miel de qualité et nous démarquer sur le marché. Grâce à cette unité, nous assurons une hygiène optimale durant le traitement. Avec les technologies modernes, il y a moins de manipulation manuelle, donc moins de risques de contamination, ce qui permet de préserver la composition naturelle du miel. Nous travaillons également avec de nombreux chercheurs qui nous proposent des innovations technologiques et nous aident à développer localement des solutions moins coûteuses et mieux adaptées. Notre objectif avec cette unité est de défier le monde par la qualité de notre miel.

Quels produits dérivés du miel proposez-vous ?

Nous avons deux types de miel à FADaMa. Il s’agit bien du miel blanc dans sa cire, issu principalement des acacias et le miel foncé, issu de plusieurs espèces butinées par les abeilles. Cette diversité témoigne de la qualité du miel de la zone et de la richesse en espèces mellifères. Concernant les produits dérivés, pour l’instant nous n’avons pas encore commencé la transformation. Cependant, nous continuons à explorer les possibilités, à étudier les connaissances locales et à capitaliser ces acquis afin d’entreprendre cette étape. Nous comptons chercher des partenaires intéressés par la transformation pour grandir ensemble dans cette filière.

Combien de personnes travaillent dans cette filière, et quelle est la place des femmes et des jeunes ?

À FADaMa, nous prônons la parité. Nous favorisons donc l’inclusion des jeunes et des femmes. Actuellement, nous avons une dizaine d’employés permanents et 25 temporaires, dont 15 femmes et 20 jeunes. Ce chiffre varie en fonction de notre capacité de production.

Travaillez-vous avec d’autres apiculteurs ou groupements locaux ?

Depuis quelque temps, nous sommes en pourparlers avec plusieurs producteurs locaux qui possèdent un savoir-faire traditionnel. L’objectif est de créer un réseau de connaissances. Nous œuvrons aussi à vulgariser nos technologies afin de valoriser ensemble le miel de la zone.

Qu’est-ce qui favorise la production du miel ?

C’est avant tout la disponibilité des ressources nécessaires Une bonne distribution des espèces mellifères, notamment la présence d’eau, des conditions environnementales et édaphiques favorables. Le respect du rythme des saisons est également essentiel : nous ne forçons pas les choses. Enfin, il ne faut pas négliger l’apport du savoir traditionnel, qui joue un rôle crucial dans cette activité.

Comment commercialisez-vous votre miel ?

Nous disposons de plusieurs guichets de vente à Magaria et à Zinder. Nous faisons également de la vente en ligne.

Quels sont les défis majeurs rencontrés et vos projets pour développer cette activité ?

Le principal défi reste le manque de soutien dans le domaine de l’apiculture. Très peu de structures accompagnent les apiculteurs, ce qui fait que la plupart évoluent individuellement au lieu de s’organiser collectivement. Un autre défi est le manque de connaissances modernes. Nous travaillons encore majoritairement avec des technologies artisanales, qui présentent de nombreuses limites, notamment pour la production à grande échelle et la transformation. Nos projets sont donc de renforcer la formation, moderniser les équipements, structurer la filière pour produire davantage de miel et accroître notre impact économique.

Interview Réalisée par Aliou DIALLO, journaliste environnementaliste

 

 

 

 

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