Cette année, la conférence des parties sur la désertification est placée sous le thème “Notre terre. Notre avenir”. Cette édition coïncide avec le 30e anniversaire de la Convention des Nations Unies sur la Désertification. Une simple coïncidence ? Non ! elle marque un tournant décisif pour l’avenir de la gestion durable des terres. La COP16, qui réunit les 197 Parties de la CNUCD (196 pays et l’Union européenne), est une première du genre à se tenir dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, une région particulièrement affectée par la désertification, la dégradation des terres et la sécheresse. Ce rendez-vous international ambitionne de renforcer les engagements mondiaux en faveur de la restauration des terres dégradées et de la résilience face aux crises climatiques.
C’est un événement qui se positionne comme un véritable catalyseur pour accélérer les investissements et les actions concrètes. À travers une approche centrée sur les populations, il vise à répondre aux défis croissants liés à la gestion des terres, au bénéfice des communautés et de la planète.
Il y’a désormais trois décennies que cette coopération internationale sous la bannière des Conventions de Rio (climat, biodiversité, et désertification), se tient et elle espère galvaniser un élan renouvelé pour lutter contre la désertification et ses impacts mondiaux.
Il faut rappeler que la COP16 se tient du 2 au 13 décembre 2024, Riyad, en Arabie saoudite.
Aliou DIALLO