À la COP29, qui se tient actuellement à Bakou, Azerbaïdjan, des avancées importantes ont été réalisées, notamment sur l’Article 6 des Accords de Paris, concernant le marché international du carbone. Les négociations ont abouti à l’adoption de normes pour les projets de crédits carbone, avec l’introduction d’un mécanisme centralisé et flexible pour gérer ces crédits. Cette étape est considérée comme un moyen de réduire les émissions plus rapidement et à moindre coût, tout en stimulant les flux financiers vers les pays en développement. Ce développement pourrait permettre des économies de 250 milliards de dollars par an lors de la mise en œuvre des plans climatiques mondiaux.
Pour la mise en place du Fonds pour pertes et dommages, des progrès ont été accomplis et le lancement est prévu pour 2025, grâce aux accords signés sur la gestion et la contribution au fonds. Cette initiative vise à aider les pays vulnérables à faire face aux impacts des changements climatiques.
La COP29 a également mis en avant des dialogues de haut niveau sur le méthane et le financement climatique, impliquant des institutions financières internationales pour renforcer l’agenda de réforme et de mobilisation des ressources. Un sommet impliquant la Chine et les États-Unis a souligné la coopération sur la réduction des émissions de méthane, et l’importance des nouvelles Contributions déterminées au niveau national (NDC) a été réaffirmée pour soutenir des actions climatiques plus audacieuses dès l’année prochaine.
Aliou DIALLO