Les travaux de la 29eme conférence sur le climat se sont ouvert ce lundi à Baku Azerbaïdjan. Cette la suite de celle qui s’est tenue il y’a un an à Dubaï. Cette saisissante des grands exportateurs d’énergie fossile, montre une contradiction sur la question climatique et devient de plus en plus pressante que jamais « Chers collègues, nous sommes sur le chemin de la ruine et il ne s’agit pas de problèmes futurs. Le changement climatique est déjà là, et le moment à ne pas manquer pour tracer une nouvelle voie pour tous. » Interpelle Moukhtar BABAIEW, président de la COP29 Les records de températures mondiales continuent de tomber cette année, accompagnés d’une fréquence accrue des catastrophes climatiques.
Au cœur de cette 29e édition du sommet des Nations Unies sur le climat se trouve la question cruciale des financements, en particulier l’aide que les pays développés doivent fournir aux pays en développement. Bien que les nations riches aient promis de mobiliser 100 milliards de dollars par an pour la période allant de 2020 à 2025, cette promesse n’a pas été respectée dans les délais prévus « Aucun pays n’est à l’abri. Laissons donc de côté l’idée selon laquelle le financement climatique est une œuvre de charité. Un nouvel objectif ambitieux en matière de financement climatique est entièrement dans l’intérêt de chaque nation, y compris la plus grande et la plus riche. » Souligne Simon STIELL, chef de l’ONU Climat.
Bien que cette rencontre se tient dans l’espoir de voir des changements dans le financement climatique, la réélection de Donald TRUMP aux États-Unis, amène plusieurs acteurs à se poser la question quant au respect des engagements « Le travail visant à contenir le changement climatique va se poursuivre aux États-Unis avec engagement, passion et conviction. » Rassure JOHN PODESTA émissaire Américain à la COP29.
Alors que les discussions se poursuivent à Bakou, l’urgence de trouver un consensus se fait plus pressante que jamais. Les regards sont tournés vers les grands émetteurs et les économies majeures pour qu’ils prennent des mesures audacieuses et solidaires. L’ombre du scepticisme climatique qui plane avec le retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis ajoute une tension palpable, mais des voix comme celle de John Podesta tentent de rassurer. Toutefois, l’issue de la COP29 dépendra non seulement des promesses renouvelées, mais surtout de la capacité des nations à transformer les mots en actions concrètes. « Le monde ne peut plus se permettre de simples discours », avertissent de nombreux experts. Cette conférence est peut-être l’une des dernières occasions de prouver que la coopération internationale peut encore infléchir le cours de la crise climatique.
Aliou DIALLO