Aujourd’hui les écosystèmes font face à une situation destruction accrue suite aux actions de l’homme sur terre. Alors que sa contribution pour la santé de l’homme est capitale, cette situation préoccupe les défenseurs de l’environnement. De la pollution de l’air, en passant par la mer jusqu’au niveau des forêts la réalité se trouve partout. Pour en savoir d’avantage, nous avons rencontré Bi Lori KALOU, il est le Directeur général de l’ONG, Mains-Unies D’Afrique, spécialiste des questions environnementales et qui travaille sur les Objectifs du Développement Durable.
Bonjour !
Dites-nous, quels sont les principaux types de pollution qui affectent les écosystèmes ?
Nous voyons aujourd’hui que les déchets plastiques ont envahi et nos cours d’eau. Les cours d’eau qui traînent aussi c’est déchets plastiques dans la mer et même en ville aussi les eaux d’évacuation entrainent de beaucoup de déchets dans la mer, ce qui fait que la vie aquatique est menacée à cause des déchets plastique et industriels. Cette pollution des mers qui sont autour de nous.
Quel est l’impact de la pollution sur la biodiversité aujourd’hui ?
Ce que nous mettons dans l’eau, ça affecte la vie de ces animaux marins et les tortues, les poissons. Les déchets industriels surtout chimiques ça réduit ça éloigne même cette faune marine de nos côtes par ce que nous savons qu’il y a une partie de notre population qui vit de la pêche.
Mais à cause des déchets plastiques, des déchets industriels, les produits toxiques qui sont déversés dans la mer, ça entraine non seulement la mort et l’empoisonnement de ses animaux. Mais c’est nous-mêmes qui sommes menacé par ce que ce n’est pas les animaux, les poissons ne meurent pas immédiatement, souvent nous les personnes et nous ingurgissons tous ces déchets-là donc ça un impact négatif sur nous.
Quel est l’effet de ces produits chimiques dans leur utilisation sur les écosystèmes ?
Il n’y a pas une politique vraiment de gestion des déchets et donc tout le monde entraîne et on voit à partir des usines des évacuation, des eaux et des déchets. Ça entraîne vraiment le danger sur l’écosystème marin. Souvent on voit dans les documentaires, les poissons ou bien les oiseaux qui sont véritablement en danger surtout que ce n’est pas leur alimentation naturelle donc quand ils sont obligés de cohabiter avec ces déchets toxiques et ça fait que vraiment nous sommes en danger.
Quels sont les actions qu’on peut mener pour éviter cette pollution des écosystèmes qui jouent non seulement sur notre environnement mais également de la biodiversité ?
Des actions pour éviter la pollution ce n’est pas seulement au niveau de la mer, c’est aussi au niveau de l’air et il y a aussi les actions concrètes que nous pouvons mener. Il faut que nous nous organisions en ONG par ce que le gouvernement combat cela, mais les ONG sont un peu plus en avant garde de cette lutte, et nous faisons partie de cette ONG international qu’on appelle Mains Unies d’Afrique, aujourd’hui organiser des ateliers qui fédères avec toutes les organisations qui parlent de l’environnement. Parce que nous savons que les 17 objectifs de développement durable des Nations Unies, l’agenda 2030 et nous travaillons dedans. C’est pourquoi nous devons travailler pour pouvoir maintenir cet écosystème là sans polluer, puisse que ce soit notre vie même qui est en danger si nous ne prenons pas garde.
Donc il y a des organisations qui sont mises en place et nous avons des ateliers et pour organiser aussi soit le planting des arbres, faire le reboisement par ce que c’est très important. Nous savons aujourd’hui qu’au niveau des îles aussi nous pouvons faire en sorte que les usines sachent comment il faut traiter leurs déchets et la pollution de l’air. Nous savons qu’aujourd’hui avec les nouvelles technologies et les gens peuvent fabriquer l’énergie propre. Soit l’essence, le gasoil donc les gens sont en train de trouver des alternatives pour pouvoir vraiment mettre en place des moteurs sans combustible et aussi l’éolienne (l’énergie solaire). Ce sont des actions concrètes qu’on peut mener pour pouvoir vraiment combattre et la pollution de l’air et aussi de l’environnement.
Mais que doit faire l’État ?
Je connais un pays qu’on appelle le Rwanda, là-bas, i y a des décisions qu’on prend. Je connais les gens qui m’ont dit que oui l’état contrôle tous les endroits publics. Il y a des sanctions qui sont prises au niveau de ceux-là qui ne partage qui ne protège pas leur accident qui ne rentre pas leur environnement propre par exemple dans les communes, on peut responsabiliser les maires, les chefs du quartier pour prendre soin. Donc on appelle ça. La brigade verte qui s’occupe vraiment de l’environnement de la salubrité publique.
On peut encourager les gens aussi à planter les arbres, juste un arbre ou bien des arbres dans la communauté, ça peut diminuer ce qu’on appelle le gaz à effet de serre, le réchauffement climatique parce que s’il n’y a pas assez d’arbres, le gaz carbonique ne peut pas être absorbée et c’est nous qui en subissons les conséquences. Donc qu’est-ce que nous pouvons dire aux communautés, que lorsque nous protégeons notre environnement, c’est notre propre santé qui est protégée, c’est notre économie qui est protégée. Sachez que lorsqu’un endroit est très sale, personne ne peut venir s’asseoir pour faire le commerce. Donc les gens suivent pour aller vers les endroits qui sont un peu plus propre. Donc c’est la vie communautaire même qui est mise en danger lorsque nous ne travaillons pas dans ce sens-là.
Quel appelle avez-vous à l’endroit de l’état ?
L’État fait des efforts quand même, quand nous parlons de la pollution de l’environnement, nous voyons que les bacs à déchets sont délaissés aujourd’hui par les gens, il y en a qui à partir de leurs voitures tous jettent des déchets. Donc nous devons avoir cette prise de conscience individuelle en tant que population par ce qu’en fait nous disons que l’État doit faire quelque chose. C’est vrai l’État est incarné par les autorités que nous avons aujourd’hui effectivement, mais les autorités que nous avons là ne sont pas forcément dans les milieux où nous vivons. Nous même, nous devons nous battre pour rendre notre environnement propre et vivable.
Interview réalisée par Laleman Guinée et Aliou DIALLO