La direction générale du centre national de la protection du milieu marin et zones côtières a procédé à l’implantation de la deuxième plaque, après celle installée à Tombolia, interdisant les occupations anarchiques de ces domaines publics Maritimes. Cette deuxième plaque a été installée ce samedi à Doyama, précisément dans le district de Kountia. Une initiative qui vise également à protéger les écosystèmes mangroves contre toute forme d’occupation et de destruction au long du littoral guinéen « Aujourd’hui c’est devant toutes les autorités locales ici présentes que nous procédons à la fixation d’une plaque d’interdiction d’occupation des milieux maritime. Vous n’êtes pas sans savoir que nos écosystèmes font l’objet de beaucoup d’agression. Donc avec l’initiative de madame la ministre, madame Diamy Diallo, qui nous a donné l’instruction de venir mettre cette plaque pour interdire vraiment les occupations illégales sur les lieux maritime. Si nous sommes là aujourd’hui, c’est pour la pose de la première pierre de l’implantation de la plaque sur ce site doyama dans Kountia sud. » Lama You CAMARA, Directeur Général du dit centre.
Pour Lama You camara, fixer une plaque sur cette zones maritime est la meilleure façon de sensibiliser les populations locales de Kountia-sud face aux enjeux environnementaux qui se pose avec acuité aux citoyens «Cette plaque a une signification, vous savez quand on parle de domaine public maritime, c’est un domaine qui appartient à l’État, donc son occupation demande un certain nombre de procédures. Alors l’implantation de cette plaque démontre directement que ce domaine n’a plus droit d’une occupation illégale et le dépôt des ordures. Toute personne qui se hasarde à venir jeter les ordures ou occuper sans l’autorisation légale fera l’objet de poursuite judiciaire. » ajoute-t-il
Dans cette rencontre, les femmes ne sont pas restées en marge. Elles sont souvent d’ailleurs considérées comme les ferventes défenseuses de l’environnement « Pour l’implantation de cette plaque, je me réjouis très bien par ce que je sais combien de fois on était en difficulté, et moi-même j’étais menacée. Aujourd’hui si je vous vois ici, je vous dirais que je suis vraiment ravie et ça nous aidera aussi, nous autres de ne pas faire maintenant l’utilisation anarchique et les jets d’ordures. Parce que j’ai recruté des enfants, des jeunes du quartier qui veillent sur la partie, effectivement les bords de mer, il y a d’autres coins aussi là où on jette d’ailleurs des ordures donc nous avons l’œil et bienveillant sur ça. » Rassure Madame Condé Kadiatou DOUNO, enseignante, chef secteur de Doyama.
Dans la protection et la défense de l’environnement surtout les zones maritimes, toutes les entités sont concernées. En conjuguant les efforts, chaque partie pourrait jouer son rôle. A l’occasion, les religieux n’ont pas manqué d’expliquer combien de fois ce geste compte pour aider les citoyens à comprendre la préoccupation actuelle du centre national de la protection du milieu marin et zones côtières « Je suis content de l’équipe qui est sur le terrain aujourd’hui, par ce que c’est important de protéger le milieu marin il y a beaucoup de intérêts sur notre maritime. Les poissons que nous mangeons, c’est sur ça, on pêche, l’oxygène que nous respirons c’est sur ça que ça vienne. Maintenant nous aussi, on est content de l’équipe qui est venu pour mettre la plaque pour dire qu’ici c’est nous devons protéger. Nous allons accompagner notre chef secteur et notre chef quartier. On va faire notre mieux inch’Allah au niveau de la mosquée salam aleykoum. » promet Elhadj Mamadou Saliou Diallo, l’imam du quartier.
Ce qu’il faut dire, la Direction générale du CNPMZC avec tous ses services, compte multiplier les efforts pour atteindre ses objectifs sur les enjeux environnementaux relevant de ses compétences en Guinée avec une superficie qui s’étend sur 300 km de cote.
LALEMAN GUINÉE