Le Centre National de Protection de la Zone marine et côtière est l’une des directions relevant du ministère de l’environnement. Cette structure publique veuille à tout ce qui est pollution et la protection de l’environnement marin. Pour savoir la problématique de la pollution marine en Guinée, nous avons rencontré son Directeur général, il se donne à cœur joie tout en abordant plusieurs questions.
Le message est très simple. C’est pour leurs dire que ces déchets plastiques constituent une menace pour notre patrimoine qu’on appelle la zone côtière guinéenne. Par ce que cette zone côtière procure à la population guinéenne d’une importance capitale.
Quelle analyse faites-vous de la situation des déchets plastiques en Guinée sur la pollution marine ?
Aujourd’hui c’est une préoccupation pour le ministère de l’environnement, du moment où certains ministères qui es à sa charge de la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière de la protection de l’environnement. Et le ministère s’appuie sur les services techniques notamment le nôtre qui dénommé le Centre National de Protection de la Zone marine et côtière, qui s’occupe de la question des zones côtière. A ce niveau il, il y’a cette problématique des gestions des déchets plastiques qui constituent aujourd’hui un problème majeur. Par ce que l’écosystème des mangroves est dangereusement affecté, sans oublier les ressources marines, notamment, les ressources halieutiques. Tous ces espèces-là sont menacées par la pollution qui sont issus des déchets marine terrestre.
Comment vous gérez aujourd’hui cette situation quand le milieu marin est affecté ?
La situation des déchets plastiques se gère à plusieurs niveaux. Ici au ministère de l’environnement, il y’a la Direction Nationale de l’Assainissement et de cadre de vie qui définit la politique en ce qui concerne la gestion des déchets. Mais pour la gestion proprement dit, il y’a d’autre services qui relèvent d’autres départements comme l’ANASP qui relève du ministère de l’Administration du Territoire qui s’occupe de la gestion directe sur le terrain, c’est la mise en œuvre de la politique élaborée par le ministère de l’environnement.
Quelle particularité avez-vous dans la gestion de ces déchets plastiques en milieu marin ?
Pour ce qui concerne des cas spécifiques de la zone côtière, nous avons des partenaires qui viennent souvent avec lesquels nous tissons de bons rapports et qui s’investissent dans ce domaine-là. Ils procèdent souvent à des ramassages, des sensibilisations, à l’éducation environnementale. En mettant en exergue l’impact de ces déchets là, sur le milieu embuant.
Quel est le niveau de collaboration avec les partenaires ?
Le niveau de collaboration est plus ou moins acceptable. Par ce que c’est une question de moyens. Même si nous collaborons avec les partenaires, mais si les ressources financières ne sont pas vraiment disponibles, ça rend les activités un peu difficiles. Nous en tant que service d’État, nous pouvons les apporter un appui technique, et un appui de façon plus professionnelle. Mais si les ressources ne sont pas là, ça rend la tâche un peu difficile. C’est pourquoi dans cette collaboration, nous demandons plus, qu’il y ait quelques ressources financières pour que la collaboration soit beaucoup efficace et efficiente.
Est-ce que vous avez une vision d’élaboration des projets par vous-même pour avoir des financements qui ne viennent pas de l’État ?
C’est justement le rôle de notre service. Nous sommes entrain d’envisager ces genres de projets et aller vers les partenaires, vers les bailleurs de fonds. Vous savez il y’a d’autres partenaires qui viennent vers nous avec des bonnes initiatives, mais qui comptent sur nous pour la mise en œuvre de leurs projets. Mais nous aussi à notre tour, puisse que ça relève directement de nous, il est de notre devoir de mon monter les projets bancables aller vers les bailleurs de fonds qui vont à leur tour venir en appui pour essayer d’œuvrer dans le sens de l’atteinte de nos objectifs.
En tant que service public, quelles sont vos limites dans la mobilisation des ressources ?
La première limite c’est le facteur financier. Et deuxième, vous savez qu’il y’a beaucoup de préalables à faire par ce que, quand on parle de la zone côtière il faut regrouper certains accès purement techniques. Il faut connaître d’abord toute l’étendue, les caractéristiques, ou sont les zones les plus affectées, les zones sensibles. Donc nous allons identifier toutes ces aspects et catégoriser les types de déchets.
Que comptez-vous faire dans le court, moyen et long terme ?
Il faut développer le facteur de traitement. C’est ce qui est d’ailleurs important. Quand on ramasse les ordures, il faut savoir les transformer et les mettre dans un cadre beaucoup plus convenable. Donc l’idéal aujourd’hui, c’est de faire la collecte de ces déchets, procéder à leur traitement et leur transformation et voir donner d’autres fin, d’autres produits qui ont beaucoup plus de moins impacts négatifs sur l’environnement.
Pour terminer quel message à l’endroit des acteurs ?
Le message est très simple. C’est pour leurs dire que ces déchets plastiques constituent une menace pour notre patrimoine qu’on appelle la zone côtière guinéenne. Par ce que cette zone côtière procure à la population guinéenne d’une importance capitale. C’est grâce à cette côtière qu’on a plus de protéines, grâce cette zone côtière le climat est stable. Et quand on voit l’aspect inondations, c’est cette zone côtière qui constitue aujourd’hui une ceinture qui empêche l’inondation de notre capitale.
Alors si cette barrière, cette ceinture est agressée aujourd’hui il y’aura beaucoup plus de dégâts en termes d’inondation, de rupture de poisson et même les protéines de façon générale. Donc nous devons penser au rôle que joue cet écosystème pour pouvoir le protéger, le protéger en gérant convenablement nos déchets.
Je le dis encore aux populations, mais aux producteurs de ces déchets. Par ce qu’il y’a des entités aujourd’hui qui produisent des déchets. Donc ils doivent mettre dans leur système, un mécanisme de transformation, de récupération au lieu qu’ils versent directement les déchets sur le marché.
Aliou DIALLO