En partenariat avec la fondation OCP du Maroc, le centre national de la protection des milieux marins et zones côtières, a lancé sa campagne de reboisement. Ces activités sont réalisées en collaboration avec le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable. Ce lancement a eu lieu dans la ville de Dubreka. Dans cette localité se sont 100 hectares de mangroves qui seront reboisés. Ce qui pourrait sans doute rentrer dans mission de restauration de la zone côtière du centre « Cette campagne s’inscrit dans le cadre du partenariat qui nous lie avec la fondation OCP du Maroc, dans le cadre de la protection des écosystèmes côtier notamment de la mangrove. Aujourd’hui c’est d’une journée qui est consacrée au lancement de reboisement de la restauration de la forêt de mangrove sur 100 hectares. Dans un premier temps cette année c’est 30 hectares, l’année suivante 30 hectares et en fin 40 hectares. » Explique Lama You CAMARA, Directeur général du centre national de la protection du milieu marin et zones côtière.
Les forêts de mangroves renferment de nombreux bien fait dans la lutte contre les changements climatiques. Elles sont même qualifiées de puit carbone par le fait de leur capacité de séquestration du gaz carbonique « Vous savez que les écosystèmes de mangrove jouent un rôle très important sur le plan économique et écologique. Aujourd’hui on se rend compte que ces systèmes de mangrove sont menacés, agressés, et subissent une persécution qui ne dit pas son nom, à travers les activités anthropiques de l’homme. Donc il est du devoir du ministère de l’environnement d’intervenir dans ce sens dans le cadre de la protection de l’environnement et sa préservation. » ajoute le Directeur.
Alsény Bangoura coordinateur, chef des débarcadères, représentant des communautés maritime de Dubréka, salue l’initiative et réitère son engagement d’accompagner la population locale pour la restauration de l’écosystème de mangroves « Nous apprécions très bien le projet, parce que c’est notre vouloir, ça fait des longues années que nous sommes à la recherche. Alors, venir nous épauler, nous accompagner pour restaurer notre mangrove à Dubréka, il faut savoir que, on a une zone de reproduction par excellence, mais une zone aussi très importante étant sur 38 mille hectares de mangrove, dont les différentes communautés exercent leurs différentes activités, à savoir les pêcheurs (…), même les coupeurs de bois. Donc sur ce, c’est très important depuis plusieurs années, nous nous faisons la surveillance participative pour non seulement sauvegarder les zones de production mais aussi d’anéantir la surexploitation de ces zones. » dit-il.
Le responsable du projet, quant à lui, ce projet de reboisement ne fait que galvaniser les citoyens du littoral. C’est en cela, il rappelle l’effort fourni par cette fondation depuis plus de 3 ans maintenant « C’est une contribution modeste, mais très significative de la part du royaume chérifien travers la fondation au OCP que vous savez qui est une fondation au sein de laquelle toute la population marocaine se retrouve. Alors, ils sont venus vers nous dans le souci de la restauration des écosystèmes de mangrove, Alors on a pris attache avec eux. On a discuté, on s’est mis d’accord que dans les trois années qui suivent ils sont en mesure de nous accompagner techniquement et sur le plan logistique sur le plan restauration sur le plan de transport dans la restauration dans le reboisement des études de nos espaces dégradés. Ce que je peux dire, la fondation a honoré ses engagements vis-à-vis du centre. » se réjoui Mamoudou Binta Keita.
Il faut préciser que ce partenariat entre la Fondation OCP et le centre national de la protection du milieu marin et zones côtière s’étend sur trois ans. Des équipements individuels de protection ont été apportés aux travailleurs. Ils ont également appuyé la communauté côtière en matière de frais lié au reboisement de ces 30 hectares de mangrove. Les groupements de la localité Dubreka ont aussi bénéficié de renforcement des capacités en leadership management, le matériel de travail pour leur autonomisation à hauteur de 9 000 euros.
LALEMAN GUINÉE